La Belle et la Bête : la douce mélodie de la nostalgie

Depuis peu, la politique des studios Disney concernant leurs films est d’adapter leurs plus grandes réussites en long métrage animé afin de les transposer en live action. Après Cendrillon et le Livre de la Jungle c’est donc au tour de l’un des plus gros succès des studios Disney d’être adapté en live action. La Belle et la Bête offrait donc un casting 4 étoiles avec des grands noms tels que : Luke Evans, Ewan McGregor, Emma Thompson, Ian McHelen ou encore la sublime Emma Watson. Le tout pris en main et dirigé par Bill Condon réalisateur des deux derniers Twilight. Que donne donc ce curieux alliage ?

Synopsis de la Belle et la Bête

       Fin du XVIIIe siècle, dans un petit village français. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S’étant perdu une nuit dans la forêt, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui le jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d’amour pour elle, mais victime d’une terrible malédiction.

Mon avis sur la Belle et la Bête

       Personne ne s’attendait à être surpris. Le film live action du conte n’allait strictement rien changer à l’histoire originale. L’oeuvre se devait donc au minimum de remplir les mêmes effets en terme d’émotions que le dessin animé. Évidemment, le dessin animé permettait sans doute beaucoup plus de libertés que le film. Pourtant ce dernier fait le travail, en respectant tout d’abord a la lettre le scénario original du dessin animé.

La Belle et la Bête Belle Emma Watson

         Malgré ce souci de manque d’originalité, ce film conserve sa magie. Une actrice comme Emma Watson porte le film avec maestria et reste éblouissante, à l’image de tout le casting même si la Bête reste en retrait. En ce qui concerne les musiques et chansons du film, le fait est que chacune d’entre elles sont parfaitement insérées au sein du long-métrage.

           En revanche, le traitement de certains personnages est extrêmement intéressant. Outre la polémique inutile sur l’homosexualité de Le Fou, c’est son traitement qui mérite d’être retenu. Si celui-ci n’a d’yeux que pour son ami, Le Fou reste l’un des personnages les plus lucides du village. Josh Gad interprète magnifiquement le personnage en lui donnant une nouvelle profondeur. Il s’agit ici d’un exemple parmi tant d’autres.

La Belle et la Bête Le Fou

Points Faibles de la Belle et la Bête

          Quasiment tout le scénario est repris à la lettre et c’est l’un des reproches récurrents faits au film. Le fait que celui-ci ne prenne pas réellement de risques et joue la sécurité en respectant le scénario original. Il est vrai que beaucoup de choses sont copiées collées au contraire d’un film tel que Maléfique qui cherche à prendre des risques par rapport à l’oeuvre originelle. En revanche le film innove en faisant un travail important de contextualisation. Le film se place entre le conte de fées avec un monde merveilleux et une histoire réelle.

La Belle et la Bête Points Faibles

       Si des éléments sont nécessaires comme la malédiction et ses conditions, d’autres sont plus futiles. Il n’est pas réellement vital et bien vu de mettre en avant que la Bête a eu une enfance difficile. Ce fait enlève tout de même beaucoup de choses qui font l’émotion de l’histoire, dont le fait que le monstre fasse un travail sur lui même pour devenir humain. Sinon autant pousser les choses jusqu’au bout et nommer directement la Bête pour l’humaniser encore plus sinon cela n’aurait aucun sens.

Points Forts de la Belle et la Bête

      Le premier gros point fort du film est tout d’abord son casting. Comme évoqué en introduction, de gros noms sont au casting tels qu’Ewan Mc Gregor ou Ian McHelen. En ce qui concerne le duo de Belle et la Bête, Emma Watson fait très certainement le plus gros du travail du duo. Elle incarne une Belle en avance sur son temps, féministe libre, mais paradoxalement très empreinte des codes sociaux de la noblesse. Elle fait certainement 90% du travail dans le duo tandis que Dan Stevens qui reste un peu plus en retrait et ne fait pas une Bête terrifiante.

             Du côté des chansons au sein du film celles-ci sont très cohérentes. Même si la plupart d’entre elles sont reprises du dessin animé originel, les musiques ont toutes un univers très marqué. Des chansons telles que Gaston ou même Be our Guest obtiennent un lifting détonnant. Toutes les chansons ont un thème bien précis tel que le cabaret où même les bals populaires. Pour les rares musiques créées pour les besoins du film, celles-ci s’insèrent bien dans le contexte du long-métrage.

          Enfin, en ce qui concerne l’histoire d’amour en elle même réussie puisqu’il y a tous les éléments décisif. Le film réussit a récréer certaines émotions fortes comme pour la scène de la bibliothèque. Tandis que le point d’orgue de la relation amoureuse qu’est le moment de la danse reste forte mais ne développe pas le même gigantisme par rapport au dessin animé.

La Note de la Belle et la Bête : 16/20

La Belle et la Bête version 2017, fait clairement le travail. Si le film reste en deçà du dessin animé original, le long-métrage est tout de même efficace. Cela est dû en grande partie au casting extraordinaire. Emma Watson porte le film sur de très longues périodes et même si elle est une nouvelle fois brillante, son association avec Dan Stevens ne fonctionne pas réellement.

Concernant les musiques celles-ci sont bien évidemment soignées et réglées au détail près. Que ce soit par la mise en scène qui isole Belle dans la chanson éponyme ou l’ambiance cabaret de Be Our Guest chaque moment à sa propre identité qui rend le film unique. De même, le travail sur le décor est très correct, mais aurait pu être encore mieux exploité en donnant des sensations de grandeur notamment pour la scène de la bibliothèque.

En bref, ce film est une réussite même si artistiquement parlant, l’oeuvre ne réinvente rien, mais prouve que Disney connaît la recette pour faire du chiffre.

Le Mot de Pauliseuse :

        La Belle et la Bête étant un de mes Disney préféré, j’attendais avec la plus grande impatience la sortie de ce film. D’autant plus lorsque j’ai su que Belle allait être incarnée par la talentueuse et brillante Emma Watson. Je n’avais pas trop peur d’être déçue par le film même si j’en attendais beaucoup, car Disney reste une machine à rêves et cela n’arrive que très rarement que je sois déçue par un de leur film ou dessin animé. Cependant non seulement je n’ai pas été déçue du tout, mais j’ai été complètement conquise par cette reprise en live action. L’histoire est respectée à la lettre mais est aussi complétée en beauté par quelques scènes qui en approfondissent le sens. Le casting est juste parfait, Belle, Gaston, Lumière, Big Ben, Mme Samovar et zip sont encore plus charismatiques que dans le dessin animé. La Bête, quant à elle est plutôt traitée comme un humain et non comme un monstre, ce qui donne une nuance plus réaliste à l’histoire d’amour entre Belle et lui. Les chansons sont parfaites, les reprises du dessin animé comme les nouvelles (même si je pense que l’auto-tune n’était pas forcément nécessaire dans certaines chansons). Je trouve que le fait que cela soit en live action apporte une dimension plus humaine donc forcément plus touchante à cette histoire que l’on connait tous par coeur et puis forcément Disney ne lésine pas dans les effets spéciaux et les décors plus magiques les uns que les autres. Ainsi il s’agit d’une totale réussite pour moi. C’est un film que je vous conseille tous, que vous aimiez le dessin animé ou non !  Ma note : 18/20

Sources

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228322.html

4 réflexions sur “La Belle et la Bête : la douce mélodie de la nostalgie

  1. Superbe analyse les amis ! Je suis d’accord avec vous : contextualisation qui apporte un vent de fraîcheur à La Belle et La Bête, un casting étoilé avec une Emma Watson sublime de par son innocence et son naturel, des thèmes musicaux qui ne dénaturent pas l’œuvre originelle. Par contre je ne me rappelle qu’il soit mentionné dans le film que La Bête ait eu une enfance difficile ? Ou alors cette référence devait être très anecdotique… Étant donné que le Prince est à la base vaniteux et arrogant je pense que ce serait complètement déplacé de le placer en personnage qui a eu La vie dure lol

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